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Portrait chinois

 

Elle serait la sculpture.

Christine Duflo est une grande admiratrice de sculpture même si elle n’a pas l’impression d’en faire elle-même. Elle considère cette forme d’art comme quelque chose que l’on modèle avec ses mains ou des outils, en jouant sur la 3D et les volumes. 

Si elle était un art...

Elle serait une fenêtre.

La fenêtre représente l’ouverture vers l’extérieur et la nature en référence à son atelier ouvert sur un jardin. C’est de cette nature et surtout des formes qu’elle crée que Christine Duflo s’inspire pour la réalisation de ses oeuvres. 

Si elle était un objet du quotidien...

 

Elle serait “Les vitraux de Conques” de Pierre Soulages.

Elle qualifie ses oeuvres d’indescriptibles et éprouve une grande sensibilité pour son travail.

Si elle était une oeuvre d'art...

Elle serait “le papier, évidemment” !

En effet, l’arrivée du papier et de sa découpe a complètement bouleversé sa vie. 

Si elle était un support de travail...

 

Elle aurait du mal à choisir entre le classique et le jazz.

Ces deux styles de musique passent en boucle dans son atelier et l’inspirent énormément. Elle s’appuie sur leur tempo pour se laisser porter et créer. 

Si elle était un style de musique...

 

Elle serait “Vol au-dessus d’un nid de coucou” de Miloš Forman (1975).

C’est un film qu’elle a vu à l’âge de 18 ans et qui l’a marquée pour son paradoxe entre la recherche de la liberté en prison, et l’enfermement dans la folie. Dans une certaine mesure, elle a de l’admiration pour le personnage principal, incarné par Nicholson, qui est en marge de la société, qui ne fait pas de compromis et qui pousse les extrêmes. Elle apprécie les effets inattendus que produisent ce film et ce personnage qui trouve une forme de liberté au côté de ses compagnons de cellules. Ce film lui a permis une perception différente de l’enfermement, en dehors des codes habituels. C’était un ton complètement nouveau en 1975.

Si elle était un film...

 

Elle serait le lever du soleil.

C’est un moment qu’elle considère comme magique, plus que son coucher. Voir le soleil se lever, “c’est la promesse de la journée qui commence”, c’est l’apparition d’un nouveau jour fait de surprises et de découvertes.

Si elle était un moment de la journée...

Elle serait le souvenir de

son grand-père antillais

lui racontant ses voyages.

Elle avait un grand-père cuisinier sur les bateaux, qui avait toujours des histoires pour ses petits-enfants. Il racontait ses voyages, ses arrivées, ses naufrages.

Si elle était un souvenir...

 

Elle serait la Norvège.

Christine Duflo apprécie la Scandinavie pour sa nature, la beauté de ses paysages qu’elle a pu contempler et rêve d’y retourner avec son travail. La Norvège est un pays qui vit au rythme du soleil, qui ne se couche qu’un instant en été et ne se lève que quelques minutes en hiver. 

Si elle était un pays...

Elle serait la patience.

Autant dans le travail que dans la vie, la patience et sa cousine la lenteur sont des amies.

Si elle était une émotion...

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